"Wild Geese" by Mary Oliver en guise de voeux pour 2017....

Publié le par Christine Bessa

 

Les oies sauvages...

Les mots de ce poème de Mary Oliver  sont simples et évocateurs. 

Ils parlent de nature, du sentiment d'appartenance et nous encouragent à être qui nous sommes, sans chercher l'excellence... 

un bon plan pour 2017....

Ce texte fait partie des "incontournables" semble-t-il. Je l'ai vu référencé parmi les 50 meilleurs poèmes de "je ne sais plus quel organe compétent.." et il est bien présent sur le net.

En bonus, Mary Oliver nous lit son poème....

...et  finalement finissez votre voyage en prenant de la hauteur avec les oies sauvages du film " le peuple migrateur" (extrait)....

...over and over announcing your place
in the family of things.
...clamant encore et encore ta place 
au sein de la famille des choses.
 
 
Wild Geese
by Mary Oliver
 
You do not have to be good.
You do not have to walk on your knees
for a hundred miles through the desert, repenting.
You only have to let the soft animal of your body
  love what it loves.
Tell me about your despair, yours, and I will tell you mine.
Meanwhile the world goes on.
Meanwhile the sun and the clear pebbles of the rain
are moving across the landscapes,
over the prairies and the deep trees,
the mountains and the rivers.
Meanwhile the wild geese, high in the clean blue air,
are heading home again.
Whoever you are, no matter how lonely,
the world offers itself to your imagination,
calls to you like the wild geese, harsh and exciting -
over and over announcing your place
in the family of things.
 
 
 
 

traduction:

 

Les Oies Sauvages  
de Mary Oliver 
 
Tu n’as pas besoin d’être bon.
Tu n’as pas besoin de marcher à genoux 
sur une centaine de kilomètres dans le désert, repentant. 
Il te suffit, simplement, de laisser le doux animal de ton corps 
aimer ce qu’il aime. 
Raconte-moi le désespoir –ton désespoir— 
et moi, je te raconterai le mien. 
Entre-temps, le monde poursuit son cours. 
Entre-temps, le soleil et les perles claires de pluie 
se déplacent à travers les paysages, 
au-dessus des prairies et des arbres profonds, 
des montagnes et des rivières. 
Entre-temps, les oies sauvages, là-haut dans le ciel bleu et pur,
rentrent de nouveau au pays. 
Qui que tu sois, et aussi esseulé que tu puisses être, 
le monde s’offre à ton imagination, 
il t’interpelle comme la voix rauque et animée des oies sauvages,
clamant encore et encore ta place 
au sein de la famille des choses.
 

le poème anglais et la traduction vis-à-vis pour mieux comparer

Je profite de ce poème pour repérer quelques mots à apprendre:

goose/geese (= oie/oies)

meanwhile (= pendant ce temps, entre-temps)

et je me souviens de " after awhile ( ou a while) du texte " a visit from Jack dans ce même blog!(= après un moment)

deep trees (= arbres profonds... mais aussi arbres épais... que choisir pour une meilleure traduction dans ce texte??) 

the landscapes ( = les paysages)

to head (= se diriger, prendre la direction)

whoever you are ( =qui que tu sois)

no matter how (= peu importe comment)

harsh (= dur, rude ...harsh words, harsh environment, harsh winter)

Mary Olivier nous lit son poème. Cliquez ici

Publié dans jour particulier

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